Cet enfant/adulte a un comportement boulimique à table

 

TENTATIVES D'EXPLICATION

  1. Peut-être ne perçoit-il pas la satiété

  2. Peut-être souffre-t-il d’un reflux gastro-oesophagien (RGO)

  3. Peut-être est-il angoissé

QUELQUES PISTES D'ACCOMPAGNEMENT

La satiété est un sentiment essentiel de la régulation naturelle de la prise alimentaire et donc de la portion des repas. La satiété s’installe lorsque la prise alimentaire a répondu à la faim physiologique.

C’est l’hypothalamus, une glande située dans le cerveau, qui contrôle la satiété. Celle-ci se met en place par le biais de différents mécanismes, à la fois sensoriels et hormonaux.

Les difficultés neuro sensorielles de la personne atteinte d’un syndrome d’Angelman font qu’elle peut ressentir plus tardivement et à moindre degré que les autres la sensation de satiété ; elle éprouve donc davantage et plus souvent l’envie de manger.

Seules les démarches éducatives peuvent aider la personne : On l’incitera à manger doucement et à bien mâcher : on propose de petites assiettes, une petite cuillère, pour limiter la prise alimentaire de chaque cuillerée. On essaie d’instaurer un rythme à table.

Attention : ces personnes sont à haut risque de fausse route massive. Elles essaient d’attraper ce qui est sur la table, mais pas à leur intention : pain, gâteaux…et essaient de les manger rapidement et en cachette

Lorsque la personne avale, on veille à ce que sa bouche soit fermée, la tête légèrement inclinée vers l’avant.

Perception de la satiété :

Voir la fiche consacrée au RGO

Il souffre d’un RGO, extrêmement fréquent et qui peut être lourd de conséquences

En plus des difficultés sensori-motrices buccofaciales, d’autres troubles physiques et psychiques conditionnent le déroulement de son repas. Même si l’autonomie de la personne est extrêmement réduite, on observera les compétences afin de l’amener au mieux à pouvoir manger seul plutôt que de lui donner à manger.

Comment la personne est-elle installée ? Vérifier qu’elle soit correctement installée dans un environnement qui lui convient sur le plan sensoriel, sans désorganisation, sinon elle aura tendance à se jeter sur la nourriture et à calmer ainsi son excitation.

On reprendra l’histoire de son alimentation avec la famille pour tenter de comprendre ce comportement boulimique et mettre en place le même dispositif entre parents et soignants.

Il est angoissé

En plus des difficultés sensori-motrices bucco-faciales, d’autres troubles physiques et psychiques conditionnent le déroulement de son repas. Même si l’autonomie de la personne est extrêmement réduite, on observera les compétences afin de l’amener au mieux à pouvoir manger seul plutôt que de lui donner à manger.

Comment la personne est-elle installée ? Vérifier qu’elle soit correctement installée dans un environnement qui lui convient sur le plan sensoriel, sans désorganisation, sinon elle aura tendance à se jeter sur la nourriture et à calmer ainsi son excitation.

On reprendra l’histoire de son alimentation avec la famille pour tenter de comprendre ce comportement boulimique et mettre en place le même dispositif entre parents et soignants.